Prescrire l'ostéodensitométrie
L’OMS a proposé en 1994 une « définition opérationnelle » de l’ostéoporose* fondée sur la valeur du T-score, norme statistique de la densité minérale osseuse (DMO), elle-même mesurée par ostéodensitométrie.
Les indications de l'ostéodensitométrie sont ciblées en fonction de l'existence de facteurs de risque d'ostéoporose.
Votre patient(e) a un antécédent de fracture par fragilité.
UNE OSTEODENSITOMÉTRIE EST INDIQUÉE, si le résultat de l’examen peut a priori influencer la prise en charge thérapeutique de votre patient(e).
- Chez la femme ménopausée, en cas de fracture sévère
ou de corticothérapie systémique prolongée en cours
(quelque soit la fracture), l'indication thérapeutique étant déjà posée, l'ostéodensitométrie est utile en cas de doute sur les circonstances de survenue de la fracture, en cas de patiente jeune etc. afin de confirmer la fragilité osseuse sous-jacente.
- Dans les autres cas, il est recommandé de pratiquer une ostéodensitométrie.
Modèle de prescription à télécharger.
Il existe deux contre-indications temporaires : grossesse, injection ou ingestion récente de produits de contraste radio-opaques.
L'irradiation provoquée est faible, de l'ordre de 5 à 20 microsieverts par examen (vs. 100 microsieverts pour une radiographie thoracique).
L’examen est pris en charge par l’Assurance Maladie dans les indications retenues par la HAS, depuis le 1er Juillet 2006, à hauteur de 70 % du tarif de base (39,96 €).