Recommandations
Vous trouverez ci-dessous les recommandations et autres publications professionnelles émanant des autorités sanitaires et sociétés savantes.
La liste complète des références bibliographiques du site est accessible à la rubrique [Références]
Les publications sont classées par ordre chronologique décroissant. Les abbréviations sont explicitées en fin de page
Source | Intitulé | Résumé |
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Nouveau Laboratoire Amgen ANSM (09/2014) |
Dénosumab 60 mg (Prolia®) : mise à jour des informations de sécurité d’emploi afin de minimiser les risques d’ostéonécrose de la mâchoire et d’hypocalcémie
Lettre aux professionnels de santé Accéder au document original |
Lettre adressée par le laboratoire, en accord avec l'EMA et l’ANSM, pour informer les professionnels de santé d’une mise à jour des recommandations afin de minimiser le risque d'ostéonécrose de la mâchoire (ONM) et d'hypocalcémie pendant le traitement par Prolia®.
Ostéonécrose de la mâchoire
Hypocalcémie
Type de publication : avis de pharmacovigilance. MeSH : dénosumab ; affection iatrogénique ; ostéonécrose ; hypocalcémie. |
Nouveau Laboratoire Servier ANSM (03/2014) |
Protélos® (ranélate de strontium) : nouvelles restriction d'indication et recommandations concernant la surveillance du traitement
Lettre aux professionnels de santé Accéder au document original |
Lettre adressée par le laboratoire, en accord avec l'EMA et l’ANSM, afin d'informer les professionnels de santé d’une nouvelle restriction de l’indication et de nouvelles recommandations concernant la surveillance du traitement par Protélos®.
La réévaluation par l’EMA de l’ensemble des données disponibles n’a pas mis en évidence d’augmentation du risque cardiovasculaire chez les patients ne présentant aucune des contre-indications cardiovasculaires ajoutées dans le résumé des caractéristiques du produit en avril 2013. L’utilisation de Protélos® est désormais réservée au traitement de l’ostéoporose sévère chez la femme ménopausée et chez l’homme adulte, à risque élevé de fracture, et pour lesquels les alternatives médicamenteuses pour le traitement de l’ostéoporose ne peuvent être utilisées, par exemple en raison de contre-indications ou d’intolérance. Les contre-indications cardiovasculaires en vigueur demeurent inchangées :
Il est recommandé aux prescripteurs :
Le traitement doit uniquement être instauré par un médecin ayant l’expérience du diagnostic et du traitement de l’ostéoporose. Type de publication : avis de pharmacovigilance. MeSH : ranélate de strontium ; affection iatrogénique ; infarctus du myocarde. |
ANSM EMA (01/2014) |
Recommandation de suspension de l'AMM du ranélate de strontium (Protélos®) par le comité pour l’évaluation des risques en matière de pharmacovigilance de l'EMA. Accéder au document original |
Le Comité pour l’Evaluation des Risques en matière de Pharmacovigilance (PRAC) a recommandé la suspension de l’AMM du ranélate de strontium (Protélos®).
À l’issue de l’évaluation initiée en mars 2013, les données disponibles ont montré que les restrictions d’indication et les nouvelles contre-indications permettent certes de réduire le risque cardiovasculaire mais la population pouvant bénéficier de ce traitement est difficilement identifiable. En effet, la population la plus à même de bénéficier d’un traitement ostéoporotique est également celle qui est à risque cardiovasculaire. Il est difficile d’établir si les mesures de minimisation des risques mises en place sont applicables dans la pratique clinique pour un traitement chronique. Ce médicament étant enregistré selon une procédure d’AMM centralisée, la recommandation du PRAC sera transmise au CHMP qui émettra alors son opinion lors de sa session mensuelle fin janvier 2014, puis la commission européenne aura 2 mois pour adopter une décision finale. Dans l’attente de la décision finale, l’ANSM rappelle ses recommandations suites aux sessions du PRAC d’avril et de mai 2013 :
Type de publication : avis de pharmacovigilance. MeSH : ranélate de strontium. |
HAS (10/2013) |
Utilité clinique du dosage de la vitamine D
Rapport d'évaluation technologique Accéder au document original |
Le traitement par vitamine D est nécessaire dans certaines situations cliniques, mais dans la plupart des cas doser cette vitamine dans le sang n’apporte pas de renseignements utiles pour les professionnels de santé.
On assiste cependant à une augmentation du nombre de dosage sanguins de la vitamine D (25OHD). Dans ce contexte, la HAS publie un état des lieux de l’utilité établie du dosage sanguin de 25OHD dans la prise en charge des patients. Doser la vitamine D ne présente aucune utilité démontrée dans un grand nombre de situations cliniques : mortalité, chute, performance fonctionnelle, cancer colorectal, cancer du sein, cancer de la prostate, hypertension artérielle, maladies cardiovasculaires, allergie, maladies auto-immunes, diabète de type 2, maladie rénale chronique, grossesse, maladies infectieuses, performances cognitives, profil lipidique, mucoviscidose. Concernant les personnes à risque de fracture, la HAS relève une étude suggérant un intérêt du dosage de 25OHD chez les personnes âgées, mais encore trop peu étayée pour que la HAS puisse recommander le dosage systématique dans cette situation. Un dosage à réserver à ce jour à des indications limitées :
La HAS recommande la réalisation d’études de qualité sur l’utilité du dosage dans toutes les situations pour lesquelles les données disponibles sont aujourd’hui insuffisantes. Type de publication : recommandation pour la pratique clinique. MeSH : vitamine d. |
ANSM (06/2013) |
Protélos® (ranélate de strontium) : nouvelles restrictions d’utilisation en raison d’une augmentation du risque d’infarctus du myocarde
Point d'information Accéder au document original |
Point d'information de l'ANSM concernant les différentes restrictions d'utilisation du ranélate de strontium depuis sa mise sous surveillance renforcée en 2007.
Type de publication : avis de pharmacovigilance, recommandation de bon usage du médicament. MeSH : ranélate de strontium ; affection iatrogénique ; infarctus du myocarde. |
Laboratoire Servier (05/2013) |
Information importante concernant de nouvelles restrictions d’utilisation de Protélos® (ranélate de strontium)
Lettre aux professionnels de santé Accéder au document original |
Lettre adressée par le laboratoire à la demande de l'EMA et de l'ANSM afin d'informer les professionnels de santé d'une restriction des indications ainsi que de l'ajout de nouvelles contre-indications et mises en garde concernant l'utilisation de Protélos® (ranélate de strontium).
Type de publication : avis de pharmacovigilance, recommandation de bon usage du médicament. MeSH : ranélate de strontium ; affection iatrogénique ; infarctus du myocarde. |
EMA (04/2013) |
Recommandations de restriction d'usage du Protélos® Accéder au document original |
Suite à une nouvelles évaluation des données cliniques concernant le ranélate de strontium (Protélos®), et en accord avec l'avis du comité d'évaluation des risques en pharmacovigilance de l'EMA (PRAC), le comité européen des médicaments à usage humain (CHMP) conclut à une augmentation du risque d'infarctus du myocarde (1,7 % sous ranélate de strontium vs. 1,1 % sous placebo, avec un risque relatif à 1,6 IC 95 % 1,07 - 2,38), sans augmentation significative de la mortalité.
Les nouvelles restrictions d'usage sont :
Type de publication : avis de pharmacovigilance, recommandation de bon usage du médicament. MeSH : ranélate de strontium ; affection iatrogénique ; infarctus du myocarde. |
Laboratoire Amgen (02/2013) |
Risque de fracture fémorale atypique chez les patients traités par Prolia® Lettre aux professionnels de santé Accéder au document original |
Lors d'essais cliniques, des fractures fémorales atypiques ont été observées, avec une fréquence rare, chez des patientes atteintes d'ostéporose post-ménopausique et traitées par Prolia® (denosumab).
Le Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) et la notice de ce médicament ont été mis à jour pour prendre en compte cet effet indésirable. Il est donc recommandé aux prescripteurs de :
Type de publication : avis de pharmacovigilance. MeSH : dénosumab ; affection iatrogénique ; fractures du fémur/induit chimiquement. |
ANSM (04/2012) |
Nouvelles contre indications du ranélate de strontium (Protélos®)
Lettre aux professionnels de santé Accéder au document original |
Suite à la réévaluation du rapport bénéfice-risque au niveau européen en raison des risques d’accidents thrombo-emboliques veineux et de réactions d’hypersensibilité sévères.
Type de publication : avis de pharmacovigilance. MeSH : ranélate de strontium ; affection iatrogénique ; thromboembolisme veineux ; hypersensibilité cutané ; toxidermies ; DRESS. |
SFR GRIO (03/2012) |
Actualisation 2012 des recommandations françaises du traitement médicamenteux de l’ostéoporose post-ménopausique Accéder au document original |
La correction de carences vitamino-calciques et la réduction du risque de chute ne peuvent être considérées à elles seules comme un traitement de l’ostéoporose.
Il est souhaitable d’adapter la posologie d’une éventuelle supplémentation en calcium, en fonction du résultat de l’évaluation des apports alimentaires par auto-questionnaire fréquentiel, pour un apport global à 1200 mg par jour. Des posologies fortes de vitamine D (500 000 ou 600 000 UI, une à deux fois par an) sont à déconseiller. Certaines fractures ostéoporotiques sont à considérer comme sévères du fait de leurs conséquences néfastes sur la mortalité des malades : extrémité supérieure du fémur, vertèbre, bassin, fémur distal, tibia proximal, extrémité supérieure de l’humérus ou 3 côtes simultanées. Compte-tenu de leurs conséquences en termes de morbi-mortalité, un traitement de l’ostéoporose doit être prescrit après la survenue de ces fractures sévères quels que soient l’âge et la valeur de la densité minérale osseuse des patientes. En cas de fracture vertébrale, on peut utiliser en respectant les précautions d’usage et les contre-indications : un bisphosphonate (alendronate ; risédronate ; zolédronate), le raloxifène, le ranélate de strontium ou le tériparatide chez les patientes avec au moins 2 fractures vertébrales. En cas de fracture non-vertébrale sévère, les mêmes médicaments sauf le raloxifène peuvent être utilisés. Seul le zolédronate a été étudié chez les patients après une fracture de l’extrémité supérieure du fémur et il est donc à considérer en première intention dans cette situation. Dans les autres cas, avec ou sans fracture non sévère, la décision dépend des facteurs de risque cliniques de fracture (outil FRAX) et du résultat de la densitométrie. Les choix thérapeutiques sont les mêmes que précédemment. Il faut y ajouter le traitement hormonal de la ménopause chez les patientes entre 50 et 60 ans avec des troubles climatériques et une densitométrie basse > - 3 DS sans fracture prévalente. L’usage du raloxifène est à privilégier si le risque de fracture non-vertébrale est peu élevé, notamment chez les patientes de moins de 70 ans, sans antécédent thrombo-embolique, sans antécédent de fracture non-vertébrale ou sans risque de chutes. Le rythme d’administration et les conditions de prise sont à prendre en compte dans le choix thérapeutique car ils influencent l’observance et la persistance au traitement, deux paramètres clés pour obtenir les meilleurs résultats possibles. Si les prises intermittentes favorisent une meilleure persistance thérapeutique, l’idée générale est de proposer aux malades le schéma thérapeutique qui lui convient le mieux. Le traitement sera prescrit pour une première séquence thérapeutique de 5 ans puis réévalué pour décider de sa poursuite ou de son interruption, elle-même réévaluée régulièrement. Type de publication : recommandation pour la pratique clinique. MeSH : ostéoporose/diagnostic ; ostéoporose post-ménopausique/thérapeutique ; fracture ostéoporotique. |
HAS (12/2011) |
Prolia® (denosumab)
Synthèse d'avis de la commission de la transparence Accéder au document original |
Progrès thérapeutique mineur (ASMR IV) dans l’ostéoporose post-ménopausique en deuxième intention, en relais des bisphosphonates, en cas d'impossibilité de poursuivre ce traitement.
Avis défavorable au remboursement dans la perte osseuse associée à un traitement hormono-ablatif du cancer de la prostate. Prolia®, administré par voie sous-cutanée tous les 6 mois, a l’AMM dans l’ostéoporose post-ménopausique chez les femmes à risque élevé de fractures.
Prolia® a également l’AMM dans la perte osseuse associée à un traitement hormono-ablatif d’un cancer de la prostate. Son intérêt par rapport aux bisphosphonates dans cette indication est difficile à apprécier en l'absence d’étude comparative et de démonstration d'un effet préventif des fractures du col fémoral. Type de publication : recommandation de bon usage du médicament. MeSH : dénosumab ; avis de la commission de transparence. |
ANSM (10/2011) |
Mise en garde de l’Afssaps sur l’utilisation du ranélate de strontium chez les patientes ménopausées ostéoporotiques (Protélos®)
Lettre aux professionnels de santé Accéder au document original |
NB : information actualisée par l'ANSM en avril 2012
Deux types d'effets indésirables majeurs ont été identifiés : le risque thrombo-embolique veineux et le risque allergique (DRESS syndrome). Ce médicament fait l’objet d’une surveillance renforcée. Malgré les précautions d’emploi indiquées dans le RCP, les données de pharmacovigilance montrent la persistance d’effets indésirables graves à type d’accidents thrombo-emboliques veineux, survenant notamment chez des patientes présentant des facteurs de risque, dont l’âge supérieur à 80 ans, et la persistance de DRESS. L’Afssaps a décidé de poursuivre l’enquête nationale de pharmacovigilance et a saisi l’Agence européenne du médicament pour une réévaluation internationale du rapport bénéfice / risque du médicament. Dans l’attente de cette réévaluation, l’Afssaps recommande de restreindre l’emploi de ce médicament aux patientes de moins de 80 ans ayant une contre-indication ou une intolérance aux bisphosphonates et à risque élevé de fractures. Type de publication : avis de pharmacovigilance. MeSH : ranélate de strontium ; affection iatrogénique ; thromboembolisme veineux ; hypersensibilité cutané ; toxidermies ; DRESS. |
ANSM EMA (07/2011) |
Bisphosphonates et fractures atypiques du fémur
Point d’information Accéder au document original |
Les fractures atypiques du fémur se distinguent des fractures « classiques » par leur localisation et leurs caractéristiques radiologiques : fractures de fragilité transverses ou obliques courtes, souvent bilatérales, pouvant survenir sur n’importe quelle partie du fémur entre la partie inférieure du petit trochanter jusqu’au dessus de la zone supracondylienne.
L’Agence européenne du médicament a conclu que l’apparition de fractures atypiques du fémur existe pour les patients traités par bisphosphonate (alendronate, clodronate, étidronate, ibandronate, pamidronate, risedronate, tiludronate, zolédronate). Cet effet rare identifié dès 2008 pour l’alendronate est un effet de classe. Il survient en particulier au cours des traitements prolongés. Il ne remet pas en cause le rapport bénéfices / risques de ces molécules. Recommandations aux prescripteurs :
Recommandations aux patients :
Type de publication : avis de pharmacovigilance. MeSH : diphosphonates/effets indésirables ; fractures du fémur/induit chimiquement. |
GRIO (05/2011) |
La vitamine D chez l’adulte : recommandations du GRIO Accéder au document original |
Le taux de 25-(OH)-vitamine D (25OHD) circulante est un reflet fidèle de l'imprégnation vitaminique D.
Le GRIO recommande de retenir pour les taux de 25OHD les valeurs seuils suivantes :
Le GRIO recommande une approche préventive large sans nécessité de dosage préalable chez tous les sujets de plus de 65 ans. Cette attitude est guidée d’une part par la très large prévalence de l’insuffisance en vitamine D dans cette population et d’autre part par le risque connu quasi nul d’apports équivalents à 800 à 1200 UI/jour. En revanche, dans toutes les situations au cours desquelles l’objectif thérapeutique est d’obtenir un taux optimal de 25OHD , il est nécessaire de connaître la valeur sérique initiale pour adapter les schémas d’attaque et d’entretien de la supplémentation. Parmi ces situations on peut inclure : sujets ayant une exposition solaire nulle ou quasi nulle, chutes à répétition, ostéoporose avérée, maladie ou médicaments favorisant l’ostéoporose, pathologie chronique sévère favorisant l’insuffisance et la carence. Le GRIO recommande les schémas thérapeutiques suivants :
Il est rappelé que la correction des insuffisances par l’alimentation n’est pas réaliste, et qu’à un moindre degré, l’ensoleillement ne paraît pas apte à résoudre la question de l’imprégnation vitaminique D dans les populations âgées. Type de publication : recommandation pour la pratique clinique. MeSH : vitamine d. |
USPSTF (03/2011) |
Screening for Osteoporosis : US Preventive Services Task Force Recommendation Statement Accéder au document original |
Le groupe de travail indépendant d'experts américains USPSTF recommande un dépistage de l'ostéoporose par ostéodensitométrie chez toutes les femmes âgées de 65 ans ou plus, et chez les femmes âgées de moins de 65 ans dont le risque de fracture est supérieur ou égal au risque d'une femme blanche âgée de 65 ans sans autre facteur de risque.
Les données sont actuellement insuffisantes pour conclure quant à la balance bénéfice-risque d'un dépistage de l'ostéoporose chez l'homme, ainsi que pour préciser l'intervalle optimal de répétition du dépistage. Type de publication : recommandation pour la pratique clinique. MeSH : ostéoporose/diagnostic ; absorptiométrie photonique. |
ASBMR (08/2010) |
Statement on Potential Cardiovascular Risks Associated with Calcium Supplements (Déclaration sur les risques cardiovasculaires potentiels associés aux suppléments calciques) Accéder au document original |
Type de publication : avis de pharmacovigilance. MeSH : calcium ; vitamine d ; affection iatrogénique ; maladies cardiovasculaires. |
Laboratoire Novartis (03/2010) |
Information importante de pharmacovigilance concernant des cas d’altération de la fonction rénale et d’insuffisance rénale survenus avec Aclasta®
Lettre aux professionnels de santé Accéder au document original |
Lettre adressée aux professionnels de santé par le laboratoire, en accord avec l'EMA et l'Ansm.
Des cas d’altération de la fonction rénale et d’insuffisance rénale ont été observés suite à l’administration d’Aclasta®, particulièrement chez les patients présentant une altération rénale préexistante ou d’autres facteurs de risques comme : âge avancé, prise concomitante de médicaments néphrotoxiques ou diurétiques, ou déshydratation survenue après l’administration d’Aclasta®. L’altération de la fonction rénale peut survenir après la première administration, ainsi qu’observée chez certains patients. Des cas d’insuffisance rénale nécessitant une dialyse, voire d’issue fatale, ont été rapportés. Recommandations :
Type de publication : avis de pharmacovigilance. MeSH : acide zolédronique/effets indésirables. |
SOC (01/2010) |
Lignes directrices de pratique clinique 2010 pour le diagnostic et le traitement de l’ostéoporose au Canada Accéder au document original |
Approche diagnostique
Évaluation du risque de fracture L’instauration du traitement pharmacologique anti-ostéoporotique doit se fonder sur une évaluation du risque absolu de fracture à dix ans à l’aide d’un outil validé de prédiction des fractures qui tient compte de la DMO et des facteurs de risque cliniques.
Stratégies de prévention des fractures
Traitement pharmacologique
Type de publication : recommandation pour la pratique clinique. MeSH : ostéoporose/diagnostic ; ostéoporose/thérapie. |
HAS (12/2009) |
Quelle est la place pour l’acide zolédronique (Aclasta®) dans l’ostéoporose post-ménopausique ?
Fiche « Bon Usage du Médicament » Accéder au document original |
L’acide zolédronique 5 mg est un bisphosphonate indiqué, sous le nom d’Aclasta®, dans le traitement de l’ostéoporose post-ménopausique, de l'ostéoporose masculine, de l'ostéoporose cortisonique et de la maladie de Paget.
Il est administré en perfusion intraveineuse lente (15 minutes) une fois par an. Le rapport efficacité/effets indésirables de l’acide zolédronique dans la prévention des fractures ostéoporotiques est important. Le service médical rendu (SMR) par Aclasta® est important. L’acide zolédronique diminue le risque de fractures vertébrales et non vertébrales (y compris de la hanche) chez les femmes ayant une ostéoporose post-ménopausique. Aclasta® apporte une amélioration du service médical rendu mineure (ASMR IV) dans la prise en charge de l’ostéoporose postménopausique chez les patientes à risque élevé de fractures. Il n’est remboursable que chez les patientes ayant fait une fracture par fragilité osseuse ou ayant, soit un T-score < -3, soit un T-score ≤ -2,5 associé à plusieurs facteurs de risque de fracture. Surveillance cardiaque et bucco-dentaire
Type de publication : recommandation de bon usage du médicament. MeSH : acide zolédronique/usage thérapeutique ; diphosphonates/usage thérapeutique ; ostéoporose post-ménopausique/traitement médicamenteux. |
ESCEO (02/2008) |
Recommandations européennes pour le diagnostic et la prise en charge de l'ostéoporose post-ménopausique Accéder au document original |
Une version "de poche" en français est disponible sur le site de l'IOF
Type de publication : recommandation pour la pratique clinique. MeSH : ostéoporose post-ménopausique. |
ANSM (12/2007) |
Recommandations sur la prise en charge bucco-dentaire des patients traités par bisphosphonates
Lettre aux professionnels de santé Accéder au document original |
La très grande majorité des cas d’ostéonécrose de la mâchoire (ONM) ont été décrits chez des patients traités par bisphosphonates IV dans le cadre d’une pathologie maligne.
Cependant, quelques cas sont rapportés chez des patients traités dans le cadre du traitement de l’ostéoporose. Le risque de survenue d’une ONM serait dans cette situation de 1 cas sur 100 000 patient-années. Dans le cadre de la prescription de bisphosphonates dans l’ostéoporose.
En cas d’ONM avérée, le patient doit impérativement être adressé à un service hospitalier de chirurgie maxillo-faciale, d’ORL ou d’odontologie. Type de publication : avis de pharmacovigilance. MeSH : biphosphonates ; ostéonécrose de la mâchoire associée aux biphosphonates ; affection iatrogénique. |
Laboratoire Servier (11/2007) |
Information importante de pharmacovigilance : syndromes d'hypersensibilité associés à l'utilisation de Protélos®
Lettre aux professionnels de santé Accéder au document original |
Lettre adressée par le laboratoire à la demande du Comité des médicaments à usage humain et de l'Afssaps afin d'informer les professionnels de santé de syndromes d’hypersensibilité associés à l’utilisation de Protélos® (ranélate de strontium).
Depuis la commercialisation de Protélos®, 16 cas de syndrome d’hypersensibilité médicamenteux ou DRESS (Drug Rash with Eosinophilia and Systemic Symptoms), dont deux d’évolution fatale, ont été rapportés dans l’Union européenne. Il est demandé aux professionnels de santé d’informer leurs patientes de la nécessité d’arrêter immédiatement et définitivement Protélos® en cas de survenue d’une éruption cutanée, et de consulter aussitôt un médecin. Type de publication : avis de pharmacovigilance. MeSH : ranélate de strontium ; affection iatrogénique ; hypersensibilité cutané ; toxidermie. |
HAS (05/2007) |
Comment prévenir les fractures dues à l’ostéoporose ?
Fiche de synthèse Accéder au document original |
Fiche de synthèse élaborée à partir de précédentes publications.
Type de publication : recommandation pour la pratique clinique. MeSH : ostéoporose/diagnostic ; ostéoporose/traitement médicamenteux ; ostéoporose/prévention et contrôle ; absorptiométrie photonique. |
GRIO (09/2006) |
Ostéonécrose de la mâchoire et bisphosphonates : la position du GRIO Accéder au document original |
La première complication de l'usage à long terme des bisphosphonates à fortes doses chez les patients souffrant de métastases osseuses ou de myélome vient d'être rapportée : l'ostéonécrose de la mâchoire.
Le GRIO souhaite apporter les précisions suivantes.
Type de publication : avis de pharmacovigilance. MeSH : biphosphonates ; ostéonécrose de la mâchoire associée aux biphosphonates ; affection iatrogénique. |
HAS (07/2006) |
Prévention, diagnostic et traitement de l’ostéoporose
Note de synthèse Accéder au document original |
Note de synthèse élaborée à partir de précédentes publications.
Type de publication : recommandation pour la pratique clinique. MeSH : ostéoporose/diagnostic ; ostéoporose/traitement médicamenteux ; ostéoporose/prévention et contrôle ; absorptiométrie photonique. |
HAS (06/2006) |
Ostéodensitométrie (absorptiométrie osseuse) sur 2 sites, par méthode biphotonique Accéder au document original |
La mesure de la densité minérale osseuse (DMO) constitue l'approche diagnostique la plus précise de l'ostéoporose.
L'absorptiométrie biphotonique aux rayons X est la technique de référence. La DMO n'est pas le seul facteur de risque de fracture ostéoporotique. Les indications de l'ostéodensitométrie sont donc posées en fonction de l'existence de facteurs de risque d'ostéoporose. Devant un tableau clinique évocateur d'ostéoporose (découverte d'une fracture par fragilité), la démarche diagnostique comporte préalablement à la mesure de la DMO la recherche de facteurs de risque d'ostéoporose ou de ses complications, d'une maladie responsable d'une ostéoporose secondaire et d'une cause tumorale. Dans tous les cas, une ostéodensitométrie ne peut être indiquée que si le résultat de l'examen peut a priori conduire à une modification de la prise en charge du patient. Les indications de l'ostéodensitométrie retenues sont les suivantes. Pour un premier examen.
Indications d’une seconde ostéodensitométrie.
D’autres facteurs de risque de DMO basse et/ou de fracture existent, comme l’âge, le poids, le tabagisme ou l’alcoolisme, mais ils ne peuvent pas aujourd’hui faire partie des indications d’une ostéodensitométrie, car les seuils à partir desquels le risque de fracture est significatif ne sont pas connus. Type de publication : recommandation pour la pratique clinique. MeSH : ostéoporose/diagnostic ; absorptiométrie photonique. |
ANSM (01/2006) |
Traitement médicamenteux de l’ostéoporose post-ménopausique Accéder au document original |
L’ostéoporose est une maladie diffuse du squelette caractérisée par une diminution de la résistance osseuse conduisant à une augmentation du risque de fracture.
Une fracture ostéoporotique est une fracture survenant spontanément ou pour un traumatisme de faible énergie. Les fractures caractéristiques de la maladie sont celles des vertèbres, de l’extrémité supérieure du fémur et de l’extrémité distale de l’avant-bras. La densitométrie par absorptiométrie biphotonique à rayons-X est la technique de référence pour estimer la résistance osseuse par la mesure du contenu minéral osseux.
L’objectif du traitement de l’ostéoporose post-ménopausique est de prévenir la survenue de fractures dans les 5 à 10 ans. Une stratégie de décision est proposée en fonction de l’âge, de l’existence de fractures par fragilité, de la densitométrie et des facteurs de risque de fractures associés (corticothérapie ancienne ou actuelle, antécédent de fracture de l’extrémité supérieure du fémur chez les parents du 1er degré, diminution de l’acuité visuelle, insuffisance de masse corporelle, troubles neuro-musculaires ou orthopédiques, tabagisme). Les traitements ne sont prescrits qu’après avoir corrigé une éventuelle carence en calcium et/ou vitamine D, par correction des apports spontanés ou supplémentation médicamenteuse. Recommandations en cas de fracture chez une femme ménopausée
Recommandations en l’absence de fracture chez une femme ménopausée
Traitement médicamenteux en situation d'ostéoporose
Type de publication : recommandation pour la pratique clinique. MeSH : ostéoporose/diagnostic ; ostéoporose post-ménopausique/thérapeutique ; fracture ostéoporotique. |
SFDRMG HAS (11/2005) |
Prévention des chutes accidentelles chez la personne âgée Accéder au document original |
Le risque de chute n’est pas en rapport avec l’âge chronologique. De nombreux facteurs intrinsèques (médicaments ou maladies altérant les fonctions sensitives, cognitives ou motrices) ou extrinsèques (comportementaux ou environnementaux) peuvent favoriser la chute. Deux situations où la prévalence des chutes est importante et sont à l'origine d'une forte morbi-mortalité.
Ces chutes, généralement multifactorielles, sont avant tout marqueurs de mauvais état de santé. Conséquences des chutes chez la personne âgée : risque fracturaire, notamment fracture de l'extrémité supérieure du fémur, avec augmentation de la mortalité ; syndrome post-chute. Prévention du risque de chute
Type de publication : recommandation pour la pratique clinique. MeSH : chutes accidentelles ; chutes accidentelles/prévention et contrôle. |
ANSM (04/2004) |
Médicaments contenant des calcitonines
Mise au point Accéder au document original |
Après réévaluation au niveau européen de l’efficacité des médicaments contenant de la calcitonine :
Type de publication : avis de pharmacovigilance, recommandation de bon usage du médicament. MeSH : calcitonine. |
ANSM (02/2003) |
Traitement médicamenteux de l’ostéoporose cortisonique Accéder au document original |
L'ostéoporose cortisonique est la plus fréquente des ostéoporoses secondaires et représente l'une des principales complications des corticothérapies prolongées.
L'augmentation du risque de fracture survient précocement, dès les six premiers mois de toute corticothérapie systémique. La prévention de l'ostéoporose doit être systématiquement envisagée lors d'une corticothérapie systémique de durée > 3 mois, quelque soit la dose. L'intérêt de l'ostéodensitométrie est moindre que dans l'ostéoporose post-ménopausique. L'ostéoporose cortisonique est davantage à l'origine d'altérations qualitatives de l'os, qui ne sont pas décelées par ostéodensitométrie. Stratégie thérapeutique
Type de publication : recommandation pour la pratique clinique. MeSH : cortisone/effets indésirables; ostéoporose/induit chimiquement; ostéoporose/prévention et contrôle. |
Abbréviations utilisées : ANSM, Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ex-AFSSAPS, Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) ; ASBMR, American Society for Bone and Mineral Research ; EMA, European Medicines Agency (Agence européenne du médicament) ; ESCEO, European Society for Clinical and Economic Evaluation of Osteoporosis and Osteoarthritis ; GRIO, Groupe de Recherche et d'Information sur les Ostéoporoses ; HAS, Haute Autorité de Santé ; INPES, Institut National de Prévention et d'Éducation pour la Santé ; SFDRMG, Société Française de Documentation et Recherche en Médecine Générale ; SOC, Société de l'Ostéoporose du Canada ; USPSTF, US Preventive Services Task Force.