Indications de l'ostéodensitométrie
Voici les indications de l'ostéodensitométrie retenues par la HAS dans son avis du 21 juin 2006.[R]
Ces indications donnent lieu à une prise en charge par l'Assurance Maladie depuis le 1er juillet 2006.
Indications de l'ostéodensitométrie en France*
Pour un premier examen |
Dans la population générale
(quels que soient l'âge et le sexe) |
En cas de signes d'ostéoporose |
- Découverte ou confirmation radiologique d'une fracture vertébrale sans contexte traumatique ni tumoral évident
- Antécédent personnel de fracture périphérique survenue sans traumatisme majeur, sauf : crâne, orteils, doigts, rachis cervical
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En cas de pathologie ou traitement potentiellement inducteur d'ostéoporose |
- Corticothérapie systémique prolongée en cours[?] : examen de préférence au début de traitement
- Antécédent documenté de :
- Hyperparathyroïdie primitive
- Hypogonadisme prolongé (dont hypogonadisme iatrogénique : orchidectomie, analogue de la Gn-RH)
- Hyperthyroïdie évolutive non traitée
- Hypercorticisme
- Ostéogenèse imparfaite
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Indications supplémentaires pour la femme ménopausée
(y compris pour les femmes ménopausées sous traitement hormonal de la ménopause à des doses utilisées inférieures aux doses recommandées pour la protection osseuse) |
- Antécédent familial au 1er degré de fracture sans traumatisme majeur du col du fémur
- Insuffisance de masse corporelle[?]
- Ménopause précoce[?]
- Antécédent de corticothérapie systémique prolongée[?]
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Pour un second examen |
Chez la femme ménopausée |
- A l’arrêt du traitement anti-ostéoporotique, en dehors de l’arrêt précoce pour effet indésirable.
- En l’absence de fracture, lorsqu’un traitement n’a pas été mis en route après une 1ère ostéodensitométrie montrant une valeur normale ou une ostéopénie, une seconde ostéodensitométrie peut être proposée 3 à 5 ans après la réalisation de la première en fonction de l’apparition de nouveaux facteurs de risque.
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Pour chacune de ces situations, une ostéodensitométrie n'est indiquée que si le résultat de l'examen peut a priori conduire à une modification de la prise en charge thérapeutique du patient.